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jeudi
En partant de Molliet et Maa, il pleuvait. C’était une pluie froide accompagnée de rafales de vent. Heureusement, nous étions motivés, gonflés à bloc et personne ne se plaignait. Pendant notre trajet direction Bayonne, François notre invité a crevé et nous ne l’avons pas retrouvé.
A <st1:metricconverter productid="5 km" w:st="on">5 km</st1:metricconverter> de Bayonne, nous avons décidé de manger au chaud car nous avions tous très froid. Certains ont mangé Mc Do, d’autres ont mangé à la cafét’ de Casino et quelques courageux sont restés manger au camion (quelle bravoure !).
En approchant de Bayonne, nous avons eu un avant goût de ce qui nous attendait en fin de parcours, nous avions monté de belles côtes. Christian nous a guidé à merveille à travers la ville (grâce à son flair remarquable et un tout petit petit petit peu grâce à son GPS).
Lorsque nous sommes arrivés à Espelette, nous avons fait un arrêt pour demander notre chemin jusqu’à Ainhoa. Un conducteur de car nous a indiqué que c’etait plat jusqu’au col. Nous avons une vision différente de ce qu’est le plat.
Tout le monde a monté le col. Même les filles et sans poser le pied à terre. Une photo de famille a été prise devant le panneau de la ville d’Ainhoa. Par la suite il y a eu un vote pour savoir si on continuait jusqu’en Espagne. (Eh oui il y avait un intérêt commercial à ce voyage !). Nous avons demandé dans des boutiques d’Ainhoa si la frontière était encore loin et l’heure à laquelle les commerces fermaient, malheureusement nous arrivions trop tard. La déception était grande très grande pour certains.
Notre camping se situait à la frontière à Dancharia coté français. Nous avions juste un petit pont à traverser pour être en Espagne. Le cours d’eau s’appelait <st1:personname productid="la PITXOULI" w:st="on">la PITXOULI</st1:personname> (célèbre chanson de notre Patrick national – et hurlée durant les ferias de la région).
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